Veiller sur l'état de santé d'un process très technologique, le bonheur pour Jérémy Michel

Jérémy Michel est technicien professionnel de maintenance. Il s'est lancé avec succès dans l'aventure ACC il y a un an, après une vingtaine d'années passées dans la maintenance sur des lignes de fabrication de moteurs thermiques. Il raconte ce grand saut vers une industrie hautement technologique.
Quel est ton parcours avant ton arrivée chez ACC ?
Après avoir passé un bac STI (sciences et techniques industrielles) génie mécanique au lycée Pasteur à Hénin-Beaumont, j’ai fait un peu d’intérim, je suis entré à la Française de mécanique et j’ai postulé pour passer un contrat de qualification paritaire de la métallurgie, après 800 heures de formation. Il équivaut à un diplôme de technicien de maintenance. Une fois le diplôme obtenu, j’ai été embauché comme exploitant sur des lignes d’usinage. Puis je suis devenu moniteur coordinateur et pilote de système de production spécialiste, sur des lignes de production où on faisait une grande partie de la maintenance nous-mêmes. J’ai travaillé à la Française de mécanique de 2001 à 2024 et j’ai postulé chez ACC.
Pourquoi avoir postulé chez ACC ?
Le dérèglement climatique s’accélère. C’est important, selon moi, de s’impliquer dans un projet (les voitures électriques) qui ralentisse le réchauffement de la planète. Et j'aime bien les challenges. C’est une nouvelle usine qui vient d'être construite, où il y a tout à faire. Ça me motive pour essayer d'amener ma petite pierre à l’édifice. J’ai postulé à la maintenance, c’est ce que j’aime. J’ai été embauché le 1er juillet 2024.
Quelles sont tes missions au quotidien à la maintenance process ?
Principalement effectuer des diagnostics en cas d'aléas sur les machines. C’est aussi organiser les interventions urgentes ou différées, réaliser les compte rendus des interventions afin d’avoir un suivi, et participer à l’amélioration continue des installations. Et puis aussi échanger avec les collègues, les conducteurs d'installations, les techniciens, faire des petits groupes de travail pour gérer les aléas.
Quel regard portes-tu sur ce qui s’est passé depuis ton arrivée ?
Je me suis facilement intégré. Ensuite, il y a toute une nouvelle technologie à connaître. J'en apprends tous les jours, c'est sûr. C'est une aventure. Ce qui est motivant, c'est ce qu’il n’y a pas de routine. Ce n'est jamais la même chose, jamais les mêmes pannes. Il y a toujours des choses à découvrir. Surtout sur la fabrication des cellules, savoir comment ça fonctionne. Et le process est intéressant. Tous les jours, c’est un nouveau défi.
As-tu un hobby ou une passion qui t’aident à accomplir tes missions quotidiennes ?
J'ai toujours bricolé et essayé de réparer les choses, même ado. La mécanique m'a appris pas mal de choses : rechercher les pannes, essayer d’arriver au bout, remettre en route quelque chose qui ne fonctionnait plus. Régler une panne, ça rend fier. Même si je ne réussis pas tout de suite, je réfléchis et si je trouve une solution, c’est valorisant. Je suis un peu touche-à-tout, curieux. J’adore également la pêche qui m’a appris à être patient, c’est un atout dans mon travail
ACC cherche des maintenanciers. Avec ton expérience, aurais-tu un conseil à donner à des jeunes qui voudraient se lancer ?
Avec leur savoir, s’ils veulent continuer à monter en compétence, il faut qu’ils viennent chez ACC. C'est l'endroit idéal pour apprendre énormément parce que la technologie a fait un bond en avant par rapport à ce que j’ai connu avant. Il y a beaucoup de choses nouvelles. Et ça fait plaisir d'apprendre et de participer à une aventure inédite. Je n’imaginais pas que le process soit aussi précis et complexe. On ne s’imagine pas tout ce qu’il y a ici.