Près de huit mois après le début de l’installation des équipements dans la salle de Mixing cathode sur la ligne dédiée à Mercedes à BBD2, les équipes ACC et celle du fournisseur, TSI, ont assisté à l’éveil du premier PD Mixer : « On met sous tension la première salle cathode, on fait un petit test de rotation des moteurs du premier mixeur. C'est la première fois qu’il y a une rotation des pales », résume Marcos Oliveira, ingénieur process au Mixing du deuxième bloc de la Gigafactory de Billy-Berclau Douvrin.

Naturellement, c’est un essai « à vide », sans matière à l’intérieur. De surcroît, les pales du mixeur sont visibles pour cet essai là. Elles seront « cachées » en fonctionnement normal, puisque la cuve à la base de la machine sera relevée.

Quelques minutes ont suffi pour que Marcos livre son verdict : « test concluant ! » Ce tout premier galop d'essai est primordial : « On fait tourner le mixeur, on contrôle les vibrations, les bruits, les tensions des chaînes pour s’assurer qu’on puisse démarrer et tester vraiment avec des produits chimiques », détaille Marcos.

Cette étape franchie avec succès en appellera d’autres : les essais sur les trois autres mixeurs de la salle cathode tout d'abord, puis le nettoyage intégral (la mise à gris) et « qualification opérationnelle de la salle pour assurer que l’environnement est propre pour démarrer », égrène Marcos. Cet agenda mènera les équipes à l’introduction de matières courant septembre. « On va tester les fonctions de base, le transfert des poudres, de solvant, et ensuite produire », prévoit l’ingénieur process.  

Dans le détail, les essais suivants sont très fins, « on a une check-list de plus de 700 lignes à tester pour chaque machine, individuellement. On a jusqu’à fin octobre pour les faire. »

Avec une semaine de décalage, le même processus sera enclenché dans la salle anode voisine alors que, quasi simultanément, les équipements de mélange des encres dédiés à la ligne Stellantis seront introduits dans le bâtiment : « on va commencer à marquer les postions des machines pour les rentrer courant septembre », note Marcos.

Une nouvelle étape qui présente un air de déjà-vu, non ?