Georges Vanespenne, conducteur d'installations au cell assembly, le confesse : il est timide. Malgré son absolue discrétion, on décèle vite un tempérament curieux et impliqué dans son métier. Des qualités qui permettent à son équipe entière de progresser.   

Quel est ton parcours avant d’arriver chez ACC ?

J'ai passé un CAP d’équipement d’installation électrique pour être électricien du bâtiment, puis j'ai eu l'occasion d’entrer à la Française de mécanique en intérim pendant trois ans et j’ai été embauché là-bas en mars 2001. Je suis passé au montage, à l’usinage, puis je suis devenu usineur à dans le secteur arbres à cames TU. J’ai occupé plusieurs postes de conducteur d’installations et je suis devenu moniteur, qu’on appelle aussi team leader. Je faisais principalement du réglage et du dépannage de machines. Après, je suis parti à l’usinage TUF et je suis revenu à l’usinage TU pour fermer le bâtiment. Ensuite, je suis parti au bâtiment 3, puis au bâtiment 5, au vilebrequin DVR.  

Pourquoi avoir postulé chez ACC ?

La FM cherchait des volontaires pour rejoindre ACC, qui venait d'ouvrir. Donc j'ai postulé en février 2023. A la FM il y avait une baisse de production. Ça m'intéressait grandement de venir ici, de découvrir des nouvelles choses, de nouvelles machines, de nouveaux process, une nouvelle technologie. J’ai fait des pieds et des mains pour venir ici et découvrir une nouvelle entreprise. Je voulais voir un démarrage d’usine. 

Quelles sont tes missions aujourd’hui ?

Je suis conducteur d’installations, à l’assemblage de cellules. Je n’ai pas de machine attitrée, mais je suis sur un parc de machines. Je pilote des installations et aujourd’hui, je suis « volant », je donne un coup de main à mes collègues quand il y a une machine en panne, des réglages à faire.  

Tu as profité d’un parcours d’évolution. Comment es-tu passé de conducteur d’installations niveau 1 à niveau 3 ?  

Quand je suis arrivé chez ACC, j’étais conducteur d’installations niveau 1, comme tout le monde, j’ai eu une formation au matching, aux collecteurs, au first folding... Je pilotais des installations. Je suis très curieux, j’aime bien apprendre, découvrir les machines, leur fonctionnement, voir comment ça marche de A à Z. J’aime dépanner moi-même. Si j’appelle la maintenance en cas de problème, c’est que vraiment je n’y arrive pas et c’est presque un échec pour moi ! La direction m’a contacté pour passer des tests avec un QCM. Je les ai réussis. Puis j’ai passé un entretien avec le directeur et un membre du service des ressources humaines. Maintenant, depuis un mois, je suis conducteur d’installations de niveau 3, je suis une sorte d’expert entre guillemets, mais j’ai encore plein de choses à apprendre. Maintenant, je suis plutôt fier, c’est une reconnaissance, et ça me motive encore plus pour continuer et évoluer. Je veux encore apprendre et tout connaître.

Que regard portes-tu sur ce qui s’est passé depuis ton arrivée en 2023 ?

Quand je suis entré chez ACC, j’ai passé trois mois à l’usine pilote de Nersac avant d’arriver à la Gigafactory de Billy-Berclau. J'apprécie la montée en production, l'amélioration des moyens. J’ai pu aussi déposer des idées d’amélioration, les Kaizen. Deux ont été retenues. J’en ai encore plein derrière la tête, mais ces idées pourront être déposées quand elles seront appliquées. Quand on voit la progression de la production, c’est une fierté, il faut que ça continue. J’ai envie de rester ici jusqu’à ma retraite tout en continuant à évoluer.

As-tu un hobby ou une passion qui t’aide à accomplir tes missions quotidiennes ?

Je n’ai pas de gros hobby, mais plein de petites occupations : je fais du vélo avec madame, j’aime bien bricoler à la maison, sur la voiture. Ce que je fais ici, je le fais aussi chez moi, c’est naturel. Chez moi, je n’aime pas jeter mes appareils en panne, j’essaie d’abord de les réparer avant de les racheter, ça c’est sûr. J’aime bien la pêche aussi. Mes temps de repos sont bien remplis.