Il y a quelques semaines, nous vous expliquions combien il est important de calculer notre empreinte carbone et combien il peut être compliqué d'évaluer avec précision l'impact environnemental de la production de batteries. Compliqué, mais pas impossible ! 
Alors, par où avons-nous commencé ? Comment avons-nous procédé ? Elodie Malka, responsable environnement chez ACC, explique...  

1.   Calcul des émissions de gaz à effet de serre liées à la fabrication des cellules

Nous avons décidé de commencer par les émissions de gaz à effet de serre liées à la fabrication des batteries.
Tout d'abord, nous avons estimé notre champ d'application 1 qui comprend toutes les émissions directes de nos activités. En gros, tout combustible que nous brûlons dans nos installations entre dans le champ d'application 1. 

L'équipe industrielle a estimé la quantité de gaz nécessaire pour un bloc et, à l'aide d'un facteur d'émission, nous l'avons convertie en émissions de gaz à effet de serre (GES). 
Pour le premier bloc de la première Gigafactory d'ACC à Billy-Berclau Douvrin, la consommation de gaz représente près de 50 000 t équivalent (eq.). CO2 par an ou 3,5 kg eq. CO2 / kWh. Le passage des fours à vapeur aux fours électriques pour les prochains blocs (à terme, il y aura au moins 3 blocs de production d'ici 2030) permet de réduire ces émissions de 85% par rapport au premier bloc.
 

2.   Calculer les émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation d'énergie

Qu'en est-il de l'électricité ? L'achat et la consommation d'électricité, de vapeur, de chaleur ou de froid génèrent également des émissions de GES et ces émissions indirectes constituent le champ d'application 2. 

L'équipe industrielle a répertorié tous les équipements de l'usine et leur consommation d'énergie pour prévoir les besoins en électricité de notre usine. Contrairement au gaz, le facteur d'émission de l'électricité change en fonction du pays dans lequel vous vous trouvez et de la manière dont il produit son électricité. En France, l'électricité est principalement produite par l'énergie nucléaire, qui est une source d'énergie à faible teneur en carbone.

Pour le premier bloc de la Gigafactory de Billy-Berclau Douvrin, avec le mix énergétique français, les émissions scope 2 représentent moins de 1 kg eq. CO2/kWh. Pour les blocs suivants, même si nous utilisons un four électrique, cela n'atteindra même pas 1,5 kg eq. CO2/kWh. Dans des pays comme l'Allemagne ou l'Italie, le facteur d'émission est toutefois beaucoup plus élevé. 
ACC travaille à l'identification d'un approvisionnement en électricité décarbonée afin de réduire le champ d'application 2 à zéro. 

Travailler sans relâche pour réduire notre empreinte carbone.

Comme vous pouvez le voir sur les graphiques ci-dessous, nos émissions de GES augmenteront naturellement avec l'ouverture de nouveaux blocs dans chacune de nos gigafactory, mais nos équipes de R&D travaillent en permanence pour trouver des moyens de réduire notre empreinte - en améliorant les composants utilisés dans la batterie ou en optimisant les machines nécessaires à la production et en réduisant leur consommation d'énergie. En conséquence, nous pouvons nous attendre à ce que le ratio de nos émissions de GES par rapport au nombre de batteries produites diminue au fur et à mesure. Nous vous tiendrons au courant ! 

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