Il a parcouru 1632 km à vélo en mai : maillot jaune pour Ludovic

Ludovic Petillon n’est pas seulement superviseur au calendering dans le premier bloc de la Gigafactory ACC de Billy-Berclau Douvrin. Il est aussi un cycliste hors pair. Inscrit au challenge Mai à vélo, auquel de nombreux collaborateurs d’ACC ont participé, il est le plus rouleur le plus assidu de l’édition 2025 à Billy-Berclau Douvrin. Une passion arrivée sur le tard.
Ludovic a affolé les compteurs de Mai à vélo 2025, à l’échelon de la Gigafactory de Billy-Berclau Douvrin. Il a parcouru 1 632 kilomètres en un mois à la force de ses mollets. Et uniquement dans le cadre de ses loisirs. Ou de sa passion, pour être plus précis. « Les 1632 km que j’ai faits durant le mois de mai, c’est essentiellement du cyclo sportif. Je roule deux, trois voire quatre fois par semaine avec le dimanche. Je roule après le travail. Quand je suis du matin, je rentre chez moi vers 14h30, je mange un petit morceau et je vais rouler 60 km en général », explique-t-il.
Il enfourche son vélo de course pour filer vers les monts des Flandres, ou son gravel pour longer la Deûle ou la Lys, sur les chemins de halage. Avant 2019, le vélo ne rythmait pas son quotidien. Loin de là. « J’étais en surpoids, à un moment. Mon cousin est randonneur, il a fait Paris-Brest-Paris, 1 200 km en une semaine en moins de 90 heures. Il m’a conseillé de faire du vélo mais à 115-120 kilos, c’est possible mais ce n’est pas facile, se souvient Ludovic. J’ai perdu 25 kilos en neuf mois en salle en faisant du tapis de marche, avec un régime alimentaire équilibré. Et là, le vélo c’était nettement plus simple. J’ai acheté un VTC, puis un vélo de course et j’ai vu que la passion était là. Puis je suis passé au vélo en carbone et j’ai enchaîné les kilomètres. Je parcours en moyenne 12 000 kilomètres par an. Depuis que j'ai démarré le vélo, j’en suis à 78 000 km depuis 2019. »
Ludovic roule seul, avec sa compagne ou avec les No Name (son groupe de copains de vélo) en balade ou sur des brevets cyclosportifs organisés par des clubs. Il s’engage aussi sur des brevets randonneurs mondiaux en longue distance : « Pour l’instant, je n’ai pas été plus loin que 300 km », dit-il.
Lille-Hardelot, le Mont Ventoux, l’Izoard et la Montagne de Lure figurent à son tableau de chasse. « Quand je pars en vacances, je prends mon vélo », précise-t-il. Même sur l’île de Fuerteventura, en Espagne. Quand Ludovic a rejoint ACC, en mai 2023, et qu’il a été formé durant deux mois à l’usine pilote de Nersac, en Charente, il a... emmené son vélo : « J’ai découvert la région : l’île de Ré, l’île d’Oléron, Royan… je faisais des sorties de 150, 160 km. Je visitais la région à vélo. »
Ce plaisir de pédaler semble sans limite : « Le vélo fait partie de ma vie. Pour découvrir des régions, c’est l’idéal. Mais il y a un côté sportif, je suis un compétiteur », reprend-il. « C'est pour ça que je suis venu chez ACC. Parce que c'est une compétition. J’ai passé 33 ans dans ma précédente entreprise, ça ne me plaisait plus. J’ai entendu parler d’ACC, j’ai regardé les offres d’emploi, les vidéos, et j’ai démissionné. A 52 ans, c’était le moment », reprend-il aussitôt, identifie un lien évident entre sa pratique sportive et son métier.
Ludovic trouve des points communs entre sa passion et son métier chez ACC : « Maintenant, c'est un challenge. J’ai pris un virage. L’automobile et l’ameublement, ce n’est pas pareil. Il faut s’accrocher. Le vélo, ça élimine la pression. Le sport c'est la thérapie gratuite. Ça donne du dynamisme. Quand je fais du sport et que je viens au travail après, je suis animé, je suis au taquet. Le vélo, c’est du physique, du bien-être, mais ça travaille aussi le mental, ça te renforce. Tu le ressens et tu en as besoin pour manager une équipe. »
Le vélo étant devenu un véritable pilier de son bien-être, Ludovic incite à franchir le pas. Avec un petit conseil : « Quelqu’un qui débute en vélo de course, je conseille de faire 1 000 km sur du plat. Il faut faire de la vélocité. Et après on va chercher un peu les difficultés. »
Ca tombe bien : autour de la Gigafactory de Billy-Berclau Douvrin, le relief n’est pas prononcé. Le chemin de halage le long du canal d’Aire à La Bassée est des plus agréables pour enchaîner les kilomètres.