15th nov 2024
LIFE IN BILLY-BERCLAU DOUVRIN

Le conseil de Jérémy, technicien industrialisation : "il faut oser !"

Portrait de Jérémy, un employé d'ACC, dans la Gigafactory

Jérémy Cuellar, 41 ans,  est technicien industrialisation dans le département chimie, à la Gigafactory ACC de Billy-Berclau Douvrin. Armé d'une solide expérience, Jérémy est au coeur de l'installation du process, dans le secteur du coating. Se dévoiler (un peu) n'est pas dans les habitudes de ce garçon très discret, qui se prête au jeu des questions/réponses.

Jérémy, quelle est ta fonction dans la Gigafactory de Billy-Berclau Douvrin ? 

« Je suis technicien industrialisation au coating, en chimie. Le but de la mission, c’est le suivi et le démarrage de l’installation. Aujourd’hui, on a une grosse partie des lignes qui sont déjà en production, donc c’est plus de l’assistance à la production, aider ou modifier les paramètres de lignes, on est encore en phase d’apprentissage. »

En vie série, ton rôle évolue ?

« Je prends part à tout ce qui est tests sur lignes, changements de masques, ou les accélérations de cadences de lignes, qui demandent des modifications de paramètres. J’y travaille en ce moment sur les lignes de production. En parallèle, à partir de cette semaine, on démarre la ligne Cathode 3, donc là on a tout le boulot de remontage de circuit d’encre à faire. »

Que faisais-tu avant de rejoindre ACC ?

« J’étais technicien industrialisation aussi, mais c’était plus un travail de chef de projet, j’étais plus impliqué dans le choix et le suivi et du fournisseur, toujours dans l’automobile. Je démarrais des usines à l’étranger, principalement. Au Mexique, en Chine, en Roumanie, chez un sous-traitant dans les ressorts de suspension. Ca fera deux ans au mois de mai que je suis chez ACC. »

Quelle formation as-tu suivi ?

« J’ai un BEP MSMA, maintenance des systèmes mécaniques automatisés, on touchait un peu à tout : pneumatique, hydraulique, électrique… »

Une des salles de coating du Step 1.

Qu’est-ce qui t’a poussé à rejoindre l’aventure ACC ?

« Chez mon ancien employeur, le boulot de démarrage était vraiment plaisant, mais je ne me sentais plus à ma place, parce que plus écouté sur mes choix techniques, etc… ACC est venu me chercher en me proposant une nouvelle aventure, un tout nouveau domaine qu'est la voiture électrique. Je voulais vraiment un nouveau challenge. Dans mon ancienne société, je voyageais très souvent, c’était vraiment sympa, on pouvait voir plein de choses intéressantes, mais une fois qu’on a des enfants, ça change la vie. J’ai voulu retrouver un peu de stabilité. Je suis venu chez ACC non sans peur, puisque j’avais vingt ans d’ancienneté dans mon ancienne entreprise, et pas sans appréhension : un nouveau moyen, beaucoup de nouvelles personnes, on retourne en période d’essai et au final ça s’est très bien passé. »

Quel regard portes-tu sur ce qu'il s’est passé depuis ton arrivée chez ACC, en mai 2023 ?

« Il y a eu beaucoup de travail réalisé, tout est passé très vite, c’est vraiment impressionnant. Le boulot achevé est vraiment phénoménal, on a beaucoup et bien travaillé avec tous les fournisseurs et toutes les personnes présentes, et c’est toujours vraiment sympa. On est venu me chercher pour de la chimie alors que je n’ai aucune notion dedans. Je suis plus « mécanique » à la base. On démarre dans un tout nouveau truc, pourquoi pas apprendre. »

Hors ACC, tu as un hobby ? Une passion ?

« J’ai un hobby, tout ce qui gravite autour de la moto, du deux-roues, j’adore ça, je suis passionné. J’essaye d’aller au Mans, aller voir les Grands Prix tous les ans. Je fais moins de mécanique qu’avant. J’ai fait de la piste pendant deux ans, là c’est moi qui bricolais ma moto. »

On fait parfois le lien entre le sport et le travail. Ton expérience de motard a pu t’aider dans ton métier ?

« S’il y a un lien entre le boulot et la passion, c’est qu’il faut toujours s’attendre à l’imprévu et devoir réagir vite. C’est le point commun. Et le goût du challenge, c’est ce qui tient debout. »

Si tu devais donner un conseil à un jeune qui suit ta voie professionnelle, quel serait-il ? 

« Il faut oser faire les choses. Il faut y aller. Même encore aujourd’hui, après deux ans, quand je fais certaines choses, je ne suis pas serein, quand il faut modifier des paramètres par exemple. Si on ne le fait pas, on ne sait pas. Il faut tenter. C’est maintenant qu’il faut essayer, on est en démarrage. »